Contrairement à la croyance populaire, les troubles alimentaires ne sont pas un choix de vie ni le signe d’une faiblesse personnelle ou d’un défaut de caractère. Les troubles de l’alimentation, tels que l’anorexie et la boulimie, sont des troubles de santé mentale potentiellement mortels qui sont enracinés dans un dysfonctionnement cérébral. Lorsqu’elles ne sont pas traitées, ces conditions peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la santé physique et peuvent altérer davantage la santé du cerveau. La recherche montre que les troubles de l’alimentation sont associés à un risque de mortalité élevé et à un risque de suicide plus élevé. Pour cette raison, il est extrêmement important de demander de l’aide pour les troubles de l’alimentation afin que vous puissiez mener une vie plus saine.

Les troubles de l’alimentation sont plus fréquents chez les femmes et commencent souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Cependant, les hommes peuvent aussi souffrir de troubles alimentaires. En fait, on estime que 1 personne sur 3 ayant un trouble de l’alimentation est un homme, mais ils sont beaucoup moins susceptibles de se faire soigner. De plus, les athlètes qui participent à des sports où l’accent est mis sur le type de corps, le poids ou l’apparence sont à risque de troubles de l’alimentation.

Il est très courant que les personnes souffrant de troubles de l’alimentation aient des problèmes de santé mentale coexistant. En fait, une étude portant sur plus de 2 400 personnes souffrant d’un trouble de l’alimentation a révélé que 97 % d’entre elles avaient au moins un problème psychiatrique coexistant. Les problèmes de santé mentale couramment observés chez les personnes souffrant de troubles de l’alimentation comprennent :

• Anxiété et dépression
• Troubles liés à l’utilisation de substances
• Trouble obsessionnel compulsif
• Trouble de stress post-traumatique (TSPT)
• Pensées et tentatives suicidaires

La recherche suggère que certaines personnes sont plus susceptibles de développer un trouble de l’alimentation en raison d’antécédents familiaux, d’une exposition à des traumatismes, de schémas de pensée nocifs et d’anomalies cérébrales. Avoir une faible estime de soi ou être perfectionniste peut également contribuer aux troubles de l’alimentation. On pense que les régimes extrêmes ou la famine modifient le cerveau de manière à rendre une personne plus encline à poursuivre des habitudes alimentaires malsaines.

Prêt à en savoir plus ? Prenez rendez-vous dès aujourd’hui !